Lulu.com joue les loulous

4 Sep
2005

Logo de Lulu.com

J’ai découvert récemment, via UrbanGiraffe, Lulu.com, un site qui propose sur un concept très intéressant : permettre à tout un chacun l’impression professionnelle d’un document (ouvrage, calendrier, image, …) dont il est l’auteur. S’il y a des écrivains en herbe dans l’assistance ceci devrait les intéresser.

Le site propose une version améliorée de ce qu’il est déja, partiellement, possible de faire, à grands frais, pour un particulier qui souhaite s’auto-publier grâce à un imprimeur classique. Le tout sans les inconvénients habituellement inhérents à la chose : avance de fonds, volume minimal, stockage des ouvrages, livraison, etc.

A l’inverse avec Lulu.com l’auteur n’a pas de frais à engager : les ouvrages sont imprimés et expédiés à la demande. La commission est prélevée par l’éditeur à chaque vente.

Le site permet de convertir un grand nombre de formats (cf. ici) vers le format d’impression utilisé (s’il ne l’est pas déja), en l’occurrence le PDF.

Parmis les options offertes :

  • 3 choix de reliure et 5 formats disponibles
  • impression en N&B ou en couleur
  • achat d’un numéro ISBN
  • vente au format électronique (e-book)

Si une aide est nécessaire pour la phase pré-publication (relecture, mise en page, choix de la couverture, …), le site permet d’entrer en relation avec des partenaires via une plate-forme, le Lulu Services Marketplace.

La vente s’effectue enfin sur le site de Lulu.com, mais également via les grandes librairies en ligne comme Amazon et également dans les librairies traditionnelles. Des livres en français sont même déja proposés en faisant une recherche sur la langue.

Les seuls défauts pour l’acheteur (non américain) sont :

  • des frais de livraison à l’international qui peuvent être supérieurs au prix du livre (gloups !).
  • Exemple vécu lors de l’achat du livre de John Godley, le livre est vendu $12 et les frais d’expédition les moins chers s’élèvent à $12,88. Plutôt dissuassif, même si la responsabilité n’en incombe pas directement à Lulu.com, les frais sont tout de même 6 fois supérieurs à ce que paie un américain. La solution serait évidemment que Lulu.com dispose d’un site d’impression implanté en Europe afin de baisser les coûts.

  • et des délais de traitement bancaires anormalement longs.
  • Une commande passée le 29 août, payée avec une carte Visa et débitée sur mon compte bancaire le 31, apparaît toujours au 4 septembre avec le statut « Waiting Funds ». Malgré plusieurs mails de relance les 1 et 3 septembre, la seule réponse aura été jusqu’à présent :

    Was this a paypal order or did you use a credit card? With Paypal and echecks it can take up to 3-4 business days for the funds to clear.
    That would delay the order from processing.

    Ca commence mal, si déja ils ne sont pas en mesure d’identifier le moyen de paiement utilisé par leurs clients, et depuis silence radio du service client …
    J’espère tout de même qu’ils vont finir par s’activer.

Je crois néanmoins que le concept a de l’avenir dans le contexte actuelle d’auto-publication et d’auto-distribution (aussi bien d’écrits que de musique) en forme de réponse aux stratégies marketing mise en place par les grands groupes industriels.

Wait & See …

(3) Commentaires au billet Lulu.com joue les loulous

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Blog A Brac » Blog Archive » L’essai Lulu.com n’est pas transformé

9 septembre 2005 à 15:12 (Paris)

[…] Suite à mes déboires évoqués à la fin de ma note Lulu.com joue les loulous, j’ai finalement reçu la réponse suivante du support client : I apologize for the confusion. Your order was in a “waiting funds” status which means there was trouble between the credit card company and lulu. We voided the transaction and refunded your money to your credit card. Here is a link to our help node which explains the “waiting funds” status. http://www.lulu.com/help/node/view/15#orderstatus […]

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céline K

5 décembre 2006 à 11:17 (Paris)

Bonjour,

je travaille pour un magazine dont le premier numéro sortira en février prochain. Ce magazine féminin reprend le contenu des blogs pour constituer ses articles.
J’aurais souhaité obtenir l’autorisation de reproduire cette note-ci de votre blog. Il sera fait mention, bien évidemment, de l’origine de l’article dans le magazine. Accepteriez-vous ?
En espérant avoir très rapidement de vos nouvelles,
Bien cordialement,

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Florent

5 décembre 2006 à 20:34 (Paris)

Bonjour,

êtes-vous l’auteur du blog http://lapagedeckck.blog.lemonde.fr/ ? si oui pourquoi ne pas le mentionner d’autant qu’il m’est apparu intéressant avec notamment un vrai ton et un oeil de photographe. Je l’ai en tout cas ajouté à mes favoris netvibes.

Pour en revenir à votre demande (on continue le vouvoiement ? bon ok) sous les réserves suivantes :
– ce post date de plus d’un an donc je ne saurais garantir qu’il est toujours valable (ni même qu’il l’ait jamais été, oups !)
– ce blog n’a aucune prétention journalistico-quoique ce soit 😉 et est mis à jour de manière totalement erratique
– que le post ne serve pas à illustrer des propos sans rapport avec son sujet
– que je sois informé si ce post est finalement repris et dans quel magazine
– que soit bien entendu publiée la source (http://blog.bouckenooghe.com)

Dans ces conditions je n’ai a priori rien contre sa reproduction même si le concept d’un magazine basé sur la reprise de notes écrites par des particuliers m’échappe un peu (il s’agit d’un gratuit ?),

Dans l’attente de vous lire,
Cordialement

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