Blog A Brac

Vraiment lamentable …

José Bové vient d’être condamné à quatre mois de prison ferme par la Cour d’Appel de Toulouse pour sa participation à la destruction d’un champ de maïs transgénique en juillet 2004.

Contrairement à ce qui est parfois dit, la question n’est pas d’être pour ou contre les OGM. La question est pourquoi faire des essais en milieu ouvert où les éléments (vent/pluie) et les animaux (insectes/oiseaux) auront tôt fait de disséminer dans la nature des graines dont nul ne connaît les conséquences à terme ?

Rien n’empêche la poursuite des recherches agronomiques en milieu clos.

La sanction, particulièrement lourde, apparaît, que l’on soit sympathisant ou non du moustachu du Larzac, disproportionnée au regard des condamnations prononcées pour des délits politico-financiers (détournement d’argent public …).

Elle s’ajoute aux 10 mois de prison ferme auxquelles il a été condamné dans le passé pour des faits similaires (dont 6 mois réellement purgés).

Les condamnés devront en outre payer 100 000 € de dommages et intérêts à trois sociétés semencières qui se sont portées parties civiles.

Il est intéressant de mettre en parallèle d’un côté la condamnation d’un individu presque ordinaire qui cherche à faire entendre (avec d’autres) de manière certe spectaculaire mais toujours pacifique une parole citoyenne et de l’autre le défaut de représentation et d’écoute des habitants des quartiers dis de banlieue responsable au moins pour une part de la flamblée de violences des derniers jours.

Il est intolérable qu’à une question citoyenne et politique ne soit donnée qu’une unique réponse judiciaire.

Sur le bonhomme :

• Qui est José Bové ?
• José Bové – Wikipédia

Petite expérience vécue le week-end dernier : essayer d’acheter un billet de train SNCF avant le départ du train.

Arrivé samedi à la gare du Nord à 10h58 pour un train Paris – Persan Beaumont – Beauvais prévu au départ à 11h22. Soit 24 minutes d’avance pour acheter un billet pour un trajet d’une durée de 53 minutes. Le délai paraît raisonnable.

Source : Horaires Beauvais – Persan-Beaumont – Paris

Et bien c’est sans compter avec la logistique de la SNCF. Je remarque une foule déja impressionnante aux guichets, j’erre au total environ 4 minutes d’automates indisponibles en automates indisponibles comme de nombreux autres voyageurs. Après avoir fini par en trouver un en fonctionnement et me mettre dans la file, j’accède finalement à l’automate à 11h20. Le temps de passer ma commande et de courir vers le quai numéro 31 tout proche, il est trop tard. Je vois le train en mouvement s’en aller.

En attendant le train suivant (une heure plus tard tout de même), j’ai pu effectuer le constat suivant :

• 9 automates grandes lignes de recensés, 3 seulement en service : taux de disponibilité 33% !
• 2 guichets d’ouvert sur 6 soit un taux d’ouverture de 33% également
• Temps mesuré pour obtenir un billet au guichet, 32 minutes.

(NB : il s’agit d’un constat effectué au niveau 0 de la gare par l’entrée Est).

Que la SNCF ait fait un choix d’entreprise qui consiste à diminuer le nombre de guichets au profit d’automates est une chose mais encore faut-il que ceux-ci fonctionnent et que la cinématique des écrans et les temps de réponses soient satisfaisants. Il s’avère que ce n’est pas le cas. Certains clients semblent visiblement perdus et passent plus de temps que s’ils avaient à faire à un être humain qui pourrait les conseiller.

Je serai curieux de connaître les taux de disponibilité des automates par type (Grandes lignes/Banlieue) et par tranche horaire (puisqu’il est évidemment moins significatif que le taux de disponibilité soit important aux heures les moins fréquentées, un indicateur pour déterminer ces heures pouvant être le nombre de transactions réalisées/heure) pour la Gare de Paris Nord.

C’est bien simple dans cette gare, quelque soit le niveau je n’ai jamais vu plus de 50% des automates de fonctionnel ou des guichets ouverts.

La réduction du délai d’achat d’un billet prochain axe d’amélioration de la SNCF ?