Un mélange pêle-mêle de quelques réflexions, humeurs, photographies et autres élucubrations …
Il est de notoriété publique que le système multimédia des LEAF, modèle 2 sortie en 2018, est particulièrement instable lorsque l’on utilise Android Auto. Sur la mienne il plante régulièrement à chaque trajet avec dans l’ordre croissant de dysfonctionnement :
Voir ici ma note sur les plantages en question.
Heureusement que les systèmes de conduite ne sont pas affectés…
Beaucoup plus gênant Nissan et ses revendeurs nient totalement le problème et feignent même de n’en avoir jamais entendu parler.
On va vous dire que le problème vient du téléphone, que le câble USB utilisé n’est pas le bon etc.
À la Sogecore, revendeur officiel de Nissan à La Réunion c’est le sketch qui est tenu et on t’affirme que l’anomalie n’a pas été détectée par le technicien quand tu déposes le véhicule une demi-journée. Par contre curieusement impossible de connaître le modèle de téléphone et le câble USB magique utilisés par le technicien qui n’a pas su reproduire l’anomalie.
Côté logiciel du système embarqué impossible d’avoir la moindre information de Nissan permettant de savoir s’il est à jour ou si des mises à jour sont nécessaires. Comme souvent chez les constructeurs automobiles, la partie informatique des véhicules est totalement méconnue et reste le parent pauvre alors qu’il s’agit de l’interface avec laquelle interagit .
Il s’agit d’un boîtier découvert par deux membres du groupe Facebook LEAF France Café et destiné à apporter Android Auto en version sans fil aux véhicules livrés avec la version d’Android Auto nécessitant le branchement systématiquement du câble USB comme c’est le cas pour la LEAF.
Il s’agit de ce module disponible sur Amazon et Aliexpress. Attention il existe en deux versions, une Carplay et l’autre Android Auto. Personnellement je l’ai pris chez Aliexpress vu la différence de tarif et la lenteur d’Amazon France pour expédier vers La Réunion.
Le module est livré avec un câble USB A et un adapteur USB C est fourni. Il est plus petit que ce que je pensais et avec une texture plastique assez agréable au toucher
Pour l’installation c’est très simple :
Voilà c’est fini ! Dorénavant le téléphone se connecte automatiquement sur le boitier en utilisant le Wi-Fi et active Android Auto sur la tablette de la LEAF. Surtout adieu les plantages de Waze, Google Map et la musique qui se coupe pendant les trajets.
En terme d’intégration c’est discret, le module est fourni avec un patch 3M pour le coller. Le module s’allume et s’éteint automatiquement avec le véhicule
En bonus plus besoin de sortir systématiquement le téléphone de la poche et de le brancher. On bénéficie d’Android Auto sans fil.
Inconvénient par contre le téléphone n’est plus rechargé ce qui peut être problématique pour les longs trajets. La solution est de prendre une batterie externe et d’ajouter un chargeur USB à brancher sur la prise allume-cigare, à défaut d’avoir un autre port USB dans la voiture. Celui proposé par QuadLock devrait parfaitement faire l’affaire voir ici.
Vu le coup modique de la solution, une quarantaine d’euros sur Aliexpress, quatre-vingt sur Amazon, et son efficacité, Nissan ferait bien d’en offrir un exemplaire à tous ses clients plutôt que de nier l’existence du problème. À bon entendeur…
Possesseur d’une Nissan Leaf 2 de 2019, en finition Connecta, depuis un peu plus d’un an suite à un changement de véhicule non prévu c’était l’occasion de passer à l’électrique.
Merci le chauffard alcoolisé d’une entreprise de nettoyage des espaces vert sur le bord des routes départementales, ça ne s’invente pas…, trop occupé à regarder son autoradio plutôt que la route
Sur le véhicule lui-même pas grand chose à dire. C’est plaisant à conduire, ça accélère assez fort même en roulant en mode éco, la conduite en mode e-pedal (qui permet d’utiliser uniquement l’accélérateur pour avancer et freiner) est très agréable notamment sur les petites routes de montagne.
Tous les avantages habituels d’un véhicule électrique : silence, puissance, réactivité, pas de boîte de vitesse, peu de pièce mécanique et peu de fluide à entretenir
Quelques bémol concernant la position de conduite, le volant n’est pas malheureusement pas réglable en profondeur ce qui est dommage, les montants de parebrise assez épais qui gênent un peu la visibilité.
Le gros point noir du véhicule, le système multimédia embarqué qui est particulièrement instable quand on utilise Android Auto. J’ai des plantages quasi systématiques à chaque utilisation et non ce n’est pas lié au câble USB, ni au téléphone. Plantage non seulement d’Android Auto mais parfois carrément du système multimédia lui-même entraînant parfois un bug dans la caméra de recul qui n’affiche plus le flux vidéo ou la perte de la possibilité de régler le volume.
Intéressant ? Lire la suite »nPerf est un service de mesure de certains indicateurs de sa connexion Internet. Il sert principalement à faire des mesures du débit descendant, du débit montant et de la latence. Il utilise pour cela différents serveurs qui servent de cible pour faire les mesures.
nPerf peut également effectuer quelques tests de navigation et de lecture de streaming vidéos mais ces mesures n’entrent pas dans le calcul du Nperf Awards.
Le service est disponible sous forme d’un site web ainsi que d’applications sous iOS, Android et Windows.
Il permet de faire des mesures sur des connexions internet fixes et mobiles. Dans ce billet il ne sera question que des mesures réalisées sur une connexion internet fixe même si la plupart des remarques sont également applicables aux connexions mobiles.
De manière simple pour l’utilisateur nPerf permet de mesurer le débit et la latence depuis son appareil jusqu’à un serveur de test en cliquant sur un bouton.
Par défaut au lancement d’un test de débit, nPerf va identifier le serveur de test le plus proche et l’utiliser pour faire des mesures de débit descendant, montant et de latence. Cela a du sens dans la mesure où cela permet de rendre les mesures plus facilement comparables en éliminant certaines variables.
Il est possible de choisir manuellement un autre serveur mais c’est une chose que peu d’utilisateurs savent et font.
nPerf a des partenariats avec la plupart des fournisseurs d’accès Internet ce qui lui permet d’héberger des serveurs de test directement au cœur du réseau de chaque opérateur (cœur de réseau aussi appelé Backbone).
À La Réunion, chacun des 4 opérateurs fixes en héberge un :
On regrettera au passage que pour l’instant seul celui chez Orange Réunion soit joignable en IPv6…
Intéressant ? Lire la suite »Pour qui habite dans un département d’Outremer et reçoit des colis, le passage en douane est un classique qui suscite de nombreuses réclamations et interrogations.
Il est assez remarquable qu’aucun des nombreux élus réunionnais de tous bords qui ont poussé à la reconduction de l’octroi de mer sans débat public sur son utilité (il y a pourtant matière) n’aient proposé des mesures pour améliorer au quotidien le dédouanement ce qui contribuerait pourtant à sa meilleure acceptation.
Quelques propositions simples :
Pour rappel sur le fonctionnement du dédouanement : https://blog.bouckenooghe.com/2011/05/05/colis-taxes-douanes-la-reunion/
Tout avait pourtant bien commencé, ma communauté d’agglomération ((Non, non ce n’est pas un gros mot)), le TCO (Territoire de la Côte Ouest) pour ne pas le nommer, organisait ce dimanche une rando vélo intercommunale avec au choix :
L’arrivée étant fixée dans les trois cas au camping de l’Ermitage avec possibilité de repas sur place, animation musicale, jeux lontan et slackline.
Des navettes sont prévues à 6h30 au départ de La Possession, Le Port, St-Gilles et St-Leu.
Le point de rendez-vous est donné pour 7h30 sur la place de l’église de Trois-Bassins avec petit déjeuner offert (notamment de délicieux gâteaux péï, du miel, des macatias etc).
Je décide de m’inscrire pour le circuit sportif de 49km qui permet de faire Les Trois-Bassins > Saint-Leu > La Saline les Hauts >Saint-Gilles l’Ermitage (carte approximative, le TCO, ne fournissant malheureusement pas le tracé GPS malgré ma demande ((D’autant plus dommage que leur carte est vraisemblablement faite sur Google Earth et que cela n’a rien d’extraordinaire en 2016 mais je comprendrais mieux pourquoi ensuite))). Pour un cycliste moyen qui fait du vélo régulièrement c’est environ 2h30 de vélo. On peut donc légitimement s’attendre à avoir fini au plus tard pour 10h30/11h en comptant la visite touristique prévue au four à Chaux.
N’ayant pas de navette au départ de St-Paul ville, je décide, après avoir repéré le parcours vendredi matin à l’aube, de m’y rendre directement depuis chez moi en vélo. Soit 16km d’ascension en passant par les rampes de Plateau Caillou avec des passages à plus de 10%. Je pars de chez moi vers 6h et j’arrive dans les temps vers 7h20. Le temps est agréable avec une température dans les 15°C. Intéressant ? Lire la suite »
L’achat d‘un vélo de course ayant été l’occasion d’utiliser ma pompe à pied Decathlon Clever 7000 avec des valves Presta, je découvre à cette occasion que cette pompe achetée il y a 8 ans, pourtant donnée pour être automatiquement compatible avec les valves Schrader et Presta ne fonctionne pas correctement et visiblement je ne suis pas le seul.
Je contacte donc Decathlon pensant tout simplement mal l’utiliser d’autant qu’avec des pneus de course la pression est de l’ordre du double par rapport à des pneus VTT (>6 bars et souvent entre 7 et 8 bars selon les pneus et le poids du cycliste).
Après une première réponse « bullshit », réponse impeccable d’un product manager de Btwin (merci à lui) qui reconnaît effectivement un souci de conception sur les premières séries et me propose spontanément l’envoi d’une nouvelle tête pour régler le problème.
Chapeau bas ou comment rattraper et conserver un client
Trouvé chez Decathlon ce petit outil 8 en 1, de marque Protocyc, bien pratique que j’en emmène systématiquement en sortie.
Il comprend le nécessaire de base pour régler un vélo :
Depuis mes premiers essais avec mon nouveau vélo de course B’twin 700 AF, j’avais des sensations bizarre notamment la roue arrière qui avait tendance à « chasser », comportement particulièrement désagréable lors des accélérations voire dangereux dans les virages un peu techniques. Le vélo est équipé d’une paire de roues développées en interne et similaire à l’entrée gamme sportive de marque concurrente : rayonnage différencié avant (20), arrière (25) avec petit avantage en milieu marin des rayons en aluminium qui ne rouillent pas, profil aérodynamique etc.
J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un simple problème de voile donc bon retour à mon Decathlon la semaine suivante où un mécanicien procède gracieusement à un dévoilage des deux roues. Jusque là rien à dire, on est sur une paire de roues d’entrée de gamme fabriquées, il faut bien une contrepartie à des produits de qualité fabriqués en grande série et vendus à bas prix.
Sauf que dès la sortie suivante je constate à nouveau le même phénomène, forcément là je me pose des questions surtout que je débute sur route. De retour chez moi je décide d’étudier de plus prêt le problème et je fais quelques vidéos pour mieux comprendre ce qui se passe.
Le cintre de route est vraiment sympa avec de nombreuses positions au choix :
Chaque position pouvant en plus (sauf la dernière évidemment) être au choix faites avec les bras tendus ou pliés.
Même si je n’ai jamais arrêté d’utiliser le vélo pour mon usage quotidien, l’idée d’en refaire de manière sportive me titillait depuis deux ans. Notamment depuis un raid aventure dans le Périgord en 2014 où en accompagnant un groupe de jeunes St-Paulois j’avais pu refaire du vtt. Bon cela c’était mal fini avec une fracture bête du trochiter en m’arrêtant dans un tunnel pierreux pour attendre les jeunes, le vélo qui glisse, l’épaule qui tape contre le mur. Bilan douleur à l’épaule, la peau de l’index gauche à vif et un casque bien marqué ((Toujours toujours mettre un casque)). Blessure mal diagnostiquée par le médecin de course ((Médecin paraît-il réputé sur le Paris Dakar)), bilan j’attendrais une semaine et mon retour à La Réunion pour avoir les soins adéquats et un an à vraiment récupérer des douleurs lancinantes.
Pour différentes raisons je n’avais néanmoins par envie de recommencer par du vtt mais de me frotter au vélo de route avec les avantages inhérents : possibilité de pratiquer de nuit (elle tombe tôt à La Réunion), de couvrir d’avantage de distance et donc me promener d’avantage sur l’île (découverte de nouveaux lieux, répérage de points de vue pour des photos etc) et envie d’un nouveau challenge avec une discipline dont je suis totalement novice.
Reste donc à trouver la perle rare, à savoir un vélo de course. Chose pas si facile sur l’île quand on combine budget restreint, prix locaux plus élevés et parallèlement offre restreinte ((Pas la peine d’envisager de se faire livrer un tel article d’un site comme Rose Bikes par ex)).